De Guingamp à Paris, en passant par Salzbourg, Prague, Barcelone ou encore Gelsenkirchen, les supporteurs du Stade brestois auront vu du pays comme jamais auparavant, à l’occasion de la première campagne de Coupe d’Europe de l’histoire du club. Ce tour européen, jusque-là si enthousiasmant, s’est cependant achevé sur une fausse note dans la capitale, mercredi 19 février, avec une défaite déshonorante (0-7) face au Paris Saint-Germain (PSG).

A l’issue de la défaite des Ty’Zefs lors du barrage aller (0-3), ce match retour s’apparentait à un dernier tour de piste pour les joueurs d’Eric Roy. « Est-ce que je crois à la remontada ? Pas du tout », nous glissait, dans un large sourire, un supporteur brestois avant la rencontre.

Ce dernier souhaitait fêter une dernière soirée comme membre du gratin européen mais ne s’attendait pas à pareille déroute face à des Parisiens déchaînés, qui ont remporté la plus large victoire de leur histoire en Ligue des champions. Brest, a contrario, a subi la plus lourde défaite d’un club français dans la compétition.

« On aurait aimé sortir par la grande porte, après le chemin parcouru. Mais on a été très décevants, c’est même un peu honteux de sortir de la sorte. C’est limite une faute professionnelle », regrettait Pierre Lees-Melou, au micro de Canal+, après la rencontre. Au vu de l’enjeu sportif négligeable, Eric Roy, l’entraîneur breton, s’était permis de ménager certains cadres pour offrir à deux habitués du fond du banc, Grégoire Coudert et Luck Zogbé, leur première apparition en Ligue des champions.

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